Ce rapport grave dans le marbre ses recommandations qui deviennent obligatoires : les principales victimes sont les investisseurs et les faibles revenus.
– Taux d’endettement : 35% maximum.
– Revenus locatifs futurs non-pris en compte.
– Durée maximum des crédits : 27 ans dont 2 de différé si travaux
– 20% max de dérogations « raisonnables »
– Sanction des banques qui ne respecteront pas cette donne.
– Application : 1er janvier 2022.
Tant que les taux sont aussi bas : pas de problème. En revanche, ces conditions devront être assouplies si le retour de l’inflation se faisait pérenne ou si les taux augmentaient significativement, au risque de voir l’immobilier se faire gifler.
Pour le reste, depuis 2019 les banques s’étaient déjà adaptées et les « dérogations » ne sont actuellement qu’à 20.9%, donc elles sont presque dans les clous.
Donc : pas de révolution. Mais un marché à surveiller. Les investisseurs qui comptaient sur les revenus futurs pour justifier la viabilité de leurs opérations : out. Un peu dommage quand on connaît les qualités résiliantes de l’immobilier et la force du levier pour déployer du patrimoine quand on a des moyens limités mais existants.
Pas convaincu que cette décision, aussi peu impactante, ne creuse pas un peu plus les inégalités. Ceci dit, normer un marché qui s’emballe à du sens.
On donne donc un petit 5/10 (ou 10/20 au choix) au HCSF et on lui souhaite bonne journée ainsi à vous tous.
Laurent Haas / Gérant NegoZen
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