Pour 2021 on peut craindre une diminution du nombre d’acheteurs solvables. En effet, le taux de chômage repart à la hausse et la situation devrait empirer dans les mois à venir avec un contexte sanitaire qui empêche de nombreux secteurs d’activité d’exercer. De nombreuses familles se retrouvent avec au moins un membre du couple en chômage partiel, avec des revenus réduits ou encore avec une perte d’emploi. De plus, les banques vont étudier de plus près la profession de l’emprunteur et surtout son secteur d’activité.

En 2021, même avec un bon niveau de revenu, il n’est pas garanti d’obtenir un prêt immobilier. Par exemple, un ingénieur dans l’aéronautique pourra avoir des difficultés à trouver un financement, surtout s’il ne travaille pas dans une entreprise avec une situation financière solide.

En revanche, il y a de bonnes nouvelles à mettre en opposition. Les taux de crédits immobiliers sont en baisse et reviennent proches de leurs niveaux records.

Ainsi, malgré un contexte difficile pour l’emploi, il y a des forces de soutien qui devraient permettre de maintenir un certain niveau de ventes en 2021. Ce n’est pas le meilleur moment pour vendre (c’était début 2020 mais on ne peut le savoir qu’a posteriori), mais ce n’est clairement pas un moment catastrophique non plus. Les prix restent à des niveaux très élevés et ne devraient baisser que localement et pour certains types de biens.

Laurent Haas // Gérant NegoZen